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Saison presque sèche à Selpelé, baie d'Aljui (12 mars)
Si vous avez jeté un œil sur notre dernier coucher de Mata-Hari (Soleil), vous avez deviné que les nuages ont envahi tout le ciel, que la nuit était noire comme du charbon, et
qu'il n'y avait rien à voir ! D'ailleurs le lendemain, Mata-Hari a oublié de se lever, le linge a oublié de sécher. La pensée du jour : pluie du matin n'arrête pas le pèlerin (ni la pèlerine)A Selpelé, nous visitons l'école, l'église protestante et le dispensaire, en pleine campagne de vaccination.
Apparemment le panneau solaire attend Mata-Hari au zénith.
Dans cette population mélangée, on reconnaît les Malais aux cheveux raides, et les Mélanésiens aux cheveux frisés (mais ils sont tous mignons et craquants).
Même pas chaud, on se croirait dans les Vosges !
Tant qu'à être mouillé, autant être sous l'eau. Nous faisons notre premier "tombant", en plongeant le long d'une falaise presque verticale sans distinguer le fond : on voit des failles, des gouffres, c'est fabuleux, mais un peu court, car le Gringo anxieux n'arrive plus à respirer, et se fait remonter par le moniteur !
S 0° 12' 14", E 130° 13' 20"